737 - Via Calanca

Difficile
21.8 km
7:35 h
1053 m
321 m
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La Val Calanca naît dans le massif montagneux de l’Adula, au cœur des Alpes, et s’ouvre sur les vignobles de la basse Val Mesolcina. Elle est traversée par la Calancasca, dont les sources jaillissent au pied du Zapporthorn, qui culmine à 3152 m.

Technique /6
Condition 6/6
Point le plus haut  1071 m
Point le plus bas  339 m
Meilleure saison
janv.
févr.
mars
avr.
mai
juin
juil.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
Start
Grono
Destination
Rossa (Calanca)
Coordonnées
46.246531, 9.143056

Details

Description

À la sortie de la vallée, les villages de Castaneda et de Santa Maria se dressent sur les terrasses du versant mesolcinois, tandis qu’à l’intérieur, les habitats se situent principalement au pied des versants abrupts boisés et rocheux ou sur les terrasses en altitude.


Une réserve de matières premières et d’espaces naturels de premier ordre


Le paysage de la Calanca externe offre une végétation luxuriante et variée, dominée par le châtaignier, qui cache en partie les larges terrasses agricoles édifiées au fil des siècles pour la culture des céréales. L’épinette rouge et le mélèze colonisent progressivement la vallée interne, lui conférant un aspect typiquement alpin, auquel contribuent également les alpages d’altitude. Le bois, la pierre et l’eau marquent intensément le paysage naturel et culturel de la Calanca.


Stratifications d’événements humains


L’histoire de la peuplement des terrasses de Castaneda et Santa Maria remonte à des millénaires, comme en témoigne la découverte d’un site de la fin du néolithique, et est liée à la voie de transit sous-jacente du San Bernardino, pont entre le monde méditerranéen et continental. Les établissements les plus anciens de la vallée interne datent d’après l’An Mil et jusqu’au siècle dernier furent caractérisés par la pratique de la transhumance sur trois niveaux, de la plaine aux montagnes et aux alpages, ainsi que par les fréquentes migrations des populations à travers les cols alpins transversaux.

Directions

La viaCalanca en trois étapes.


1. Étape Grono (340 m) - Santa Maria (955 m) : 4 km, 2 heures (Santa Maria - Braggio : 7,3 km, 3,5 heures). Un paysage culturel façonné au fil des millénaires


Depuis Grono, le parcours monte à Nadro avant de serpenter le long du sentier des Menö et de l’ancienne route de vallée construite vers 1830 pour le transport du bois. On atteint le complexe pittoresque des moulins de Pisella, entouré de terrasses agricoles séculaires et surmonté par la forêt de châtaigniers de Mola. Un peu plus haut, la terrasse de Castaneda (800 m) porte les traces d’une agriculture remontant à plus de 4500 ans.


Depuis Castaneda, un ancien sentier bordé de murs en pierres sèches mène au village de Santa Maria, dominé par un complexe architectural qui, unique par sa beauté, évoque un passé majestueux. Santa Maria, avec son église paroissiale déjà documentée en 1219, fut la capitale religieuse et politique de toute la Calanca. L’apparence actuelle de l’église date du début du XVIIe siècle, époque où les Pères Capucins s’établirent dans l’hospice adjacent. La tour médiévale fut érigée aux XIIIe-XIVe siècles par les comtes de Sacco. En position dominante sur la plaine de la Mesolcina, elle faisait partie d’un système de contrôle territorial.


Depuis Santa Maria, un sentier conduit aux monts de Bald (1220 m) d’où la vue s’étend sur les vallées latérales de la Mesolcina et sur la plaine de Magadino. Le sentier grimpe jusqu’à la tourbière du Pian di Scignan (1500 m) et au plateau de la chapelle Sant’Antoni de Bolada (1674 m) d’où l’on jouit d’une vue imprenable sur la Calanca, avant de descendre vers Braggio (1320 m).


2. Étape Santa Maria (955 m) - Selma (914 m) : 10,3 km, 3,5 heures. Le monde alpin : éléments naturels et audace humaine


De Santa Maria à Buseno-Molina (710 m), le sentier historique de Circolo fait office de lien entre la Calanca externe et interne. Le parcours est surplombé par les formations rocheuses spectaculaires du Crap de Maria et traverse un paysage tout à fait singulier, dominé par le genêt, le genévrier et l’aubépine. À Buseno se dressent les derniers châtaigniers luxuriants, dont les fruits ont constitué pendant des siècles la base de l’alimentation rurale.


La pierre Dans la vallée, l’exploitation du gneiss bénéficie d’une tradition pluriséculaire. Le long du tronçon reliant Buseno à Arvigo (820 m), sur la rive droite de la Calancasca, on longe un imposant secteur d’extraction et de travail de la béole, actif depuis plus d’un siècle.


L’eau et l’air Entre Arvigo et Selma, le parcours longe la rive gauche de la Calancasca offrant des paysages naturels féeriques. Depuis le pont en dos d’âne mentionné au XVIe siècle, l’ancienne muletée conduit soudainement à un environnement alpin spectaculaire dominé par l’écoulement impétueux de l’eau. Les télécabines d’Arvigo et de Selma relient la plaine aux terrasses de Braggio (1320 m) et Landarenca (1280 m), accessibles également à pied par d’anciennes muletées. Les hameaux de Braggio font écho au noyau rural compact de Landarenca, un joyau d’architecture en pierre et en bois.


3. Étape Selma (914 m) - Rossa (1088 m) : 6,7 km, 2 heures. Gens, animaux, marchandises : migrations, transhumance, commerce


De Selma à Cauco (981 m), le sentier rencontre la première véritable zone plane. Cauco fut un centre de travail de la pierre ollaire. Cet artisanat, dont les origines dans le Moesano remontent à l’époque romaine, a joué un rôle de premier plan au XVIIIe siècle.


Au nord du village de Cauco, on traverse la plaine inondable du Pian di Alne, qui tire son nom des aulnes blancs qui la couvrent en partie. Autrefois, lorsque le transport du bois se faisait par la rivière, de nombreuses bûches y étaient stockées, retenues par une écluse construite près du pont actuel.


L’église paroissiale de Santa Domenica (1035 m) est un chef-d’œuvre de l’architecture baroque. Avec l’église mère de Santa Maria, elle fut la seule à posséder le titre de paroisse dès le milieu du XVIe siècle. À Santa Domenica et Augio (1039 m), les retombées positives de l’émigration calanchine dans les villes européennes transparaissent tant dans les édifices religieux que dans les bâtiments privés, comme la Casa Spadino, villa du XVIIIe siècle, et l’hôtel Cascata, avec sa belle salle des miroirs, du début du XXe siècle.


Depuis Rossa, les voies de la transhumance mènent aux alpages, appréciés depuis des siècles, tandis qu’autrefois, dans les forêts de Valbella, à côté des bûcherons, les ragiaioli, artisans de la résine, étaient actifs jusque en Bavière.


Le Pass Giümela (2117 m), le Pass de Buffalora (2261 m), la Btta de Trescolmen (2161 m) et le Pass de Passit (2082 m) ont toujours été les passages les plus importants vers les vallées voisines.

Responsable de ce contenu : Ente Turistico Regionale del Moesano (ETRM).

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